À 47 ans,  Amanda Sthers est une écrivaine et scénariste reconnue. Elle est aussi la maman de deux garçons, Oscar et Léon, nés de son histoire d'amour avec Patrick Bruel. L'auteure s’est récemment confiée avec une rare émotion sur l’épreuve du départ de la maison de ses deux fils, Oscar et Léon Bruel. Dans une série d’interviews accordées à des médias comme « Rewell » et lors de podcasts dédiés à la parentalité, elle a partagé la violence de ce moment de transition, souvent passé sous silence, mais qui touche tant de parents. Pour Amanda Sthers, voir ses enfants quitter le nid familial a été une expérience particulièrement difficile.

Elle décrit ce passage comme « quelque chose de très violent », évoquant la douleur ressentie, notamment au départ de son aîné Oscar, parti à seulement 16 ans poursuivre ses études à l’université, à plus de cinq heures d’avion du domicile familial. « L’année qui précédait le départ de mon aîné, je pleurais toute seule dans ma voiture », a-t-elle confié, soulignant la peur de perdre l’intimité et la complicité des moments partagés en famille : « C’était l’idée que ce moment-là d’intimité où on est tous ensemble dans la même maison, où on dîne ensemble… c’était fini », a-t-elle ajouté.

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« Le lien se transforme mais ne se rompt pas »

Avec le temps, elle a appris à voir cette étape non comme une rupture, mais comme une transformation du lien parental. « J’ai compris peu à peu, quand le second est parti à son tour, que le lien se transforme mais ne se rompt pas », a-t-elle expliqué. Amanda Sthers considère désormais ce départ comme une forme de réussite éducative : « Quand on fait bien son travail de parents, les enfants nous quittent. C’est le seul amour où la récompense, c’est de ne plus être ensemble », a-t-elle conclu. Oscar, aujourd’hui âgé de 21 ans, s’est lancé dans une carrière scientifique et dirige une société de neurotechnologie aux États-Unis, tandis que Léon, 19 ans, suit une voie artistique, notamment dans la musique. La mère de famille exprime sa fierté pour leurs choix, tout en reconnaissant son inquiétude, surtout pour Léon qui embrasse une carrière artistique dans l’ombre de son illustre père.