CE QUI ME GÊNAIT
« Je commençais à voir les premiers signes de vieillissement sur mon visage, particulièrement sur son contour et sur le cou. Je me protège des rayons du soleil, j’ai une bonne hygiène de vie, sans alcool ni tabac, je me démaquille tous les soirs… Néanmoins, je n’arrivais pas à enrayer ce relâchement qui se voyait beaucoup trop à mon goût. »
Isabelle avant sa chirurgie esthétique. © Document personnel
LE DÉCLIC
« Une personne de ma famille est passée par une intervention esthétique que je trouve très réussie. Je me suis dit que c’était peut-être la solution. On m’a parlé d’une chirurgienne dont les résultats étaient spectaculaires de naturel. C’était ma crainte principale : ne plus me reconnaître, ne pas conserver mes expressions, changer de regard. J’ai été agréablement surprise qu’elle ne me parle pas de rajeunissement. Elle a prononcé une phrase clé : “Ce qui est important, c’est de rester soi-même.” Elle m’a bien expliqué le déroulement de l’intervention. Ma mère en parlait toujours mais sans jamais oser le faire. Je me suis dit : moi, je n’en parlerai pas mais je le ferai ! »
LE JOUR J
« Au bloc opératoire l’ambiance était assez détendue, j’ai même fait quelques selfies avec une charlotte sur la tête. Puis, une fois l’anesthésiste passée, je n’ai plus rien vu. Au réveil, j’avoue que je ne ressemblais à rien. J’étais très gonflée, il y avait des drains, des cicatrices. J’ai dormi une nuit à la clinique. Heureusement qu’on m’avait prévenue, ça m’a évité de paniquer. Le protocole prévoyait un repos de trois jours complets et d’éviter les miroirs. Aux cinquième et sixième jours, le résultat a commencé à prendre forme. On a retiré les fils au bout de huit jours, au cabinet médical, et après dix jours j’étais impeccable. J’ai pu le faire entre deux jobs, c’est passé inaperçu. Les cicatrices, pratiquement indécelables, sont placées devant les oreilles et dans le cuir chevelu. »
CE QUE DIT L’ENTOURAGE
« À la sortie de la clinique, mes enfants ont eu peur. Une fois le résultat définitif visible, mon mari a totalement validé, en me disant que j’avais bien fait de le faire. Quant à ma mère, elle a juste dit “bof”… »
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ET AUJOURD'HUI ?
« Il y a trois ans et demi, avant l’opération, je me disais : je vais basculer vers un âge avancé, je ne suis pas sereine. Le vieillissement était en train de me faire perdre confiance en moi. Cette opération a permis de faire remonter l’estime que j’ai de moi. On a retiré ce qui me pesait, cette lourdeur sur le bas du visage, mais je suis restée la même. Comme un lifting dure dix ans en moyenne, le cou étant la zone qui se dégrade le plus vite, le compte à rebours est donc lancé : dans six ans et demi, j’y retourne ! »
L’avis médical
« Isabelle souhaitait un rafraîchissement du visage sans altérer ses traits. En raison de signes de relâchement cutané, elle s’est orientée vers un lifting. En effet, cette intervention permet de redessiner les contours du visage sans modifier l’expression. Des injections d’acide hyaluronique n’auraient pas suffi à atteindre cet objectif. Elle a finalement opté pour un lifting cervicofacial associé à une lipoaspiration des bajoues, ce qui a permis de retendre la peau. Pour maintenir les résultats, elle doit adopter un mode de vie sain : alimentation équilibrée, poids stable, activité physique régulière, pas de tabac ni d’alcool, hydratation et protection solaire quotidienne. Il est également important de limiter le stress. Un second lifting pourra être envisagé dans dix ans pour prolonger les effets du traitement. D’autres techniques, comme la radiofréquence, peuvent améliorer la qualité de la peau en stimulant la production de collagène. »