CE QUI ME GÊNAIT 

« J’avais des poches importantes sous les yeux depuis mes 35 ans. Avec le temps, elles se sont marquées. Ces “valises” me complexaient de plus en plus. Dès que je pleurais, j’avais l’impression que ça gonflait. Je mettais des lunettes pour les cacher un peu. J’avais même acheté un appareil censé diminuer leur volume, mais c’était très éphémère. Quand on me disait “Tu as l’air fatiguée”, je répondais que je travaillais la nuit pour justifier mon air épuisé. » 

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Lina avant sa chirurgie esthétique. © Document personnel

LE DÉCLIC 

« Ayant été impressionnée par les résultats d’une intervention subie par un proche, j’ai décidé de consulter le même chirurgien. Au départ, je ne souhaitais corriger que mes poches sous les yeux, mais sur ses conseils j’ai opté pour une blépharoplastie complète, c’est-à-dire des paupières supérieures également. Après une semaine de réflexion, j’ai donné mon accord. »

LE JOUR J 

« On m’avait proposé une anesthésie locale, mais j’ai préféré un endormissement général. Le réveil a été facile. J’étais très gonflée, mais je ne ressentais pas de douleur. Les jours qui ont suivi, j’ai eu d’importantes ecchymoses et un œdème qui a progressivement envahi mes joues. J’ai dû porter des compresses et me ménager pour favoriser la cicatrisation. J’ai arrêté de travailler pendant plusieurs semaines. » 

CE QUE DIT L’ENTOURAGE 

« Mon mari, un peu dubitatif au début, a été conquis par le résultat final. Ma fille m’a encouragée tout au long du processus. Quant à mes clients, ils me disent souvent : “Vous êtes de plus en plus jeune, je ne sais pas comment vous faites…” Je réponds que c’est parce que je suis très active et que le travail, c’est la santé ! » 

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ET AUJOURD’HUI ? 

« J’ai rajeuni au moins de dix ans ! Mon visage est désormais plus harmonieux et plus frais. Je peux me comparer à une femme de 45 ou 50 ans, alors qu’avant c’était impensable. Je me sens très bien pour le moment et ne suis pas du tout tentée par la toxine botulique, par exemple. Il faut conserver ses expressions, et j’ai vu trop de mauvais exemples autour de moi. » 

L’AVIS MÉDICAL

« Lina cherchait à défatiguer son regard, ce qui est une demande fréquente. Elle avait en effet les paupières supérieures lourdes et des poches sur la zone inférieure. Souvent, on se pose la question de savoir si on opère les quatre paupières ou pas. Dans son cas, c’était la meilleure option pour avoir un résultat radical, satisfaisant et pour très longtemps. »

Merci aux médecins Sylvie Amaris, Laurence Benouaiche, Valentin Chabbi et Natalie Rajaonarivelo.