Voilà plusieurs saisons qu’il opère un virage mode aussi discret que radical. Fini le carré en coton à glisser dans la poche arrière ou à nouer sur un crâne rebelle. L’ imprimé bandana s’émancipe, monte en gamme et gagne en subtilité. Il s’invite désormais sur des matières nobles, s’imprime en all-over et épouse des coupes pensées, ciselées, impeccables. Plus qu’un clin d’œil au revival Y2K, il incarne cette quête d’authenticité qui traverse notre époque - où chaque vêtement raconte une histoire, porte une mémoire.
Et s’il y a une pièce qui concentre toute cette évolution stylistique, c’est bien la robe Anka signée Isabel Marant. Déclinée en rouge et écru, comme un clin d’œil appuyé au bandana originel. L’imprimé ? Un patchwork sophistiqué, entre folklore américain et bohème urbain. On la porte ceinturée, avec santiags version cow-girls 2.0, ou twistée avec des sandales minimalistes pour une allure contemporaine.
Comment adopter l’imprimé bandana au quotidien ?
Loin de l’uniforme de festival ou du cliché teenager, l’imprimé bandana version 2025 joue la carte de la versatilité. Sur un blazer fluide ou un pantalon large, il dynamite les codes du tailoring et insuffle une touche cool à une silhouette structurée. En accessoire : ceinture, sac ou foulard dans les cheveux. Il devient le détail qui change tout. L’astuce ? L’intégrer à un look urbain, sobre, presque strict, pour éviter toute dérive costumée. Côté streetwear, les hoodies à imprimé bandana jouent la carte du contraste : entre ADN rebelle et raffinement textile. Parfaits pour les silhouettes hybrides, entre runway et bitume. Et dans une version plus épurée, on le choisit en ton sur ton, sur une robe tube, une jupe longue ou une blouse légère. L’effet monochrome, en camaïeu subtil, capte la lumière tout en douceur. Le secret ? C’est de le déplacer, le décaler. Le bandana ne s’impose plus, il s’infiltre. Plus il surprend, plus il fait mouche.