Les années 2000 n'ont pas fini de hanter nos garde-robes. Après le retour en force des jupes plissées, des jeans taille basse et des tops audacieux, ce sont les sandales emblématiques de cette époque qui s’imposent sur le devant de la scène. Jelly shoes, spartiates et tongs à plateforme s’offrent un come-back inattendu mais stylé, sur les podiums comme dans les rues. Elles se portent avec des looks aussi variés que modernes : une robe fluide, un bermuda ou une jupe midi. Qu’importe le style, elles apportent ce petit supplément de fraîcheur et de fun à toutes les tenues estivales.
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Les jelly shoes
Longtemps associées aux vacances en famille et aux baignades en eau trouble, les jelly shoes, ces sandales en plastique coloré font aujourd’hui craquer les modeuses les plus pointues. On les croyait rangées à jamais dans la boîte à souvenirs ? Elles reviennent plus désirables que jamais. Chez Chloé, elles se métamorphosent en ballerines translucides. Chez Tory Burch, elles prennent de la hauteur sur un talon fin. Le tout dans une palette raffinée, loin du fluo criard des années 90. On les porte avec un pantalon de tailleur fluide, une chemise oversize et des bijoux dorés pour un parfait équilibre entre nostalgie et élégance. L’insouciance, version couture.
Les tongs à plateforme
On les avait laissées dans un vestiaire de surfeuse californienne. Maisles tongs à plateforme sont bel et bien de retour. Et cette fois, elles se parent de cuir lisse, de couleurs sorbet et de finitions impeccables. Repérées chez Coperni, Coach ou encore Tory Burch, elles troquent leur image cheap contre une dégaine mode, pile dans l’air du temps. Emblématiques des années 2000, elles se portent aussi bien avec un jean droit, qu’une jupe satinée ou une robe longue. L’alliée cool et confortable des beaux jours.
Les sandales gladiateur
Elles avaient disparu des radars depuis quelques saisons, éclipsées par les mules et autres slides minimalistes. Mais les sandales gladiateur ou spartiates reviennent avec une toute nouvelle attitude. Fini les airs de reconstitution antique : place à des lignes pures, des lanières bien pensées et une élégance presque architecturale.
Courtes ou montantes, elles s’inscrivent pile dans la mouvance boho-chic, revisitées par Dior ou dans le sillage du retour d’une certaine allure Indie Sleaze chère à Kate Moss. Le bon mix ? Une robe longue fluide, des lunettes oversize, et une paire de spartiates qui enlace la jambe comme une armure de style.