Justine Briquet Moreno
Journaliste société

Journaliste société pour le ELLE, je plonge dans l’actualité judiciaire, avec un intérêt particulier porté aux violences sexuelles et celles faites aux femmes. Du procès Mazan aux « chasseurs de pédocriminels » en passant par des sujets plus intimes en lien avec la sexualité, j’aspire à mettre en lumière l’invisible. Mon credo : capturer le réel pour raconter des histoires, toutes les histoires – surtout celles qui dérangent.
Mon parcours. Formée au Centre de formation des journalistes, diplômée en Sciences politiques et Lettres modernes, j’ai multiplié les expériences en rédaction, entre enquêtes fouillées et reportage de terrain. Explorer le monde, le disséquer et le raconter, c’est ma mission, mon défi.
Mon goût pour la justice. On dit souvent que j’ai le sens du drame « anormalement développé » – et je plaide coupable. Comme dans « L’Adversaire » d’Emmanuel Carrère, j’ai découvert que certains journalistes ne cherchent pas les feux de Cannes, Venise ou Berlin mais se retrouvent dans des « rassemblements tribaux » aussi noirs que captivants, ces fameux procès où il s’agit de sonder les tréfonds de l’âme humaine. Des rassemblements qui n’ont rien de festivals chics, mais qui me semblent autrement graves, plus essentiels.
Mon inspiration. Qui a dit que je n’aimais pas la culture ? L’été de mes 17 ans, c’est Françoise Sagan qui a éveillé en moi le feu de l’écriture, avec l’éclat acide de « Bonjour Tristesse ». En parallèle, je récite presque par cœur le monologue de Romy Schneider dans « César et Rosalie » de Claude Sautet. Nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue, je pense comme François Truffaut que « les films sont plus harmonieux que la vie ».
Mon truc à moi. Hispanophile de naissance, je m’intéresse à l’histoire de la guerre civile espagnole dont la violence a éclaboussé ma famille. J’aime les femmes fortes et désinvoltes du cinéma d’Almodóvar et je voue un culte à Rosalía. Une année à Barcelone m’a imprégnée de cette liberté ibérique que je ne cesse de convoiter, avec, toujours, ce rêve : repartir, retrouver mes origines dont l’écho me suit partout où je vais.