Comme il est chic ce sac week-end en toile et cuir. Aussi élégant et pertinent pour un city break que pour une pause à la campagne. Pas question de l’encombrer de pièces inutiles. On vous aide à vous délester pour ne garder que le meilleur quelle que soit votre destination.

Le vêtement à qui on veut laisser sa chance 

Coup de cœur pas assumé, (fausse) bonne affaire, teinte peu convaincante, mode d’emploi périlleux… à chaque fois que vous décidez de sortir ce vêtement, il retourne immédiatement sur son cintre. Vous vous en voulez tellement d’avoir craqué pour un truc qui ne vous ressemble pas que vous décidez de lui offrir une session de rattrapage. Pas une mauvaise idée, a priori. En week-end, vous aurez le temps de trouver la bonne association. Entourée de personnes que vous connaissez bien, vous ne craindrez pas les regards. Bref, c’est l’occasion de créer une chouette rencontre. Petit jeu risqué. Si vous n’avez rien trouvé de compatible dans votre garde-robe pour matcher avec cette pièce, imaginez les ressources d’un sac 72 heures. Si elle vous donne mauvaise mine dans le miroir de votre dressing, avez-vous emporté la baguette magique qui la transcendera ? Si vous vous sentez déguisée dès que vous l’enfilez, pourquoi cette impression filerait à 800 kilomètres de chez vous ?

La pièce volumineuse

Oui, les sabots à la campagne, c’est chouette. Le jean barrel ou la combi pantalon ample, c’est cool et stylé. Le sweat oversize ou la veste matelassée sans manches, c’est parfait pour une fin de journée frisquette à la mer… Mais ça encombre ou pèse une tonne dans un petit sac. Gagnez de la place en portant sur vous les pièces les plus volumineuses ou éliminez ce qui occupe le quart de votre bagage pour ne garder que les vêtements que vous pouvez rouler. Les rouleaux fins = la meilleure méthode gain de place. Qui vous permet aussi de prendre plus de pièces. Parce qu’on n’a pas forcément toutes envie d’une valise minimaliste mais de différentes propositions qui multiplient les choix.

Le vêtement utilitaire fatigué

C’est le plan B que vous trimballez depuis des lustres. Le slim las d’un autre temps qui ne craint rien, les baskets confortables à terminer, le gilet qui a perdu sa forme, le pull V que vous détestez… Autant de « au cas où » pratiques mais peu aimables, réservés aux imprévus (météo insaisissable, randonnée improvisée, coup de mou). Je ne vais sûrement pas vous reprocher votre sens de l’organisation, ni votre souhait de laisser de côté votre apparence (tout le monde a le droit de lâcher du lest !). Je vous rappelle simplement l’influence des vêtements sur notre état d’esprit. Saviez-vous que, même en l’absence de miroir, ils ont un impact direct sur la façon dont on se perçoit ? Des habits qui ne vous mettent pas en valeur ou dans lesquels vous vous sentez chiffonnée vont avoir du mal à contribuer à vous faire passer des moments réjouissants. En tout cas, ils risquent de vous faire regretter vos essentiels plus réjouissants. Pire, vous saboter le moral. Pourquoi vos utilitaires ne pourraient-ils pas être aimables ? N’emportez que ceux qui vous font du bien.

La pièce à repasser

Il a tout bon sur le papier mais après un voyage collé-serré dans votre sac, c’est un chiffon. Si vous adorez l’esprit lazy chic des tenues non repassées, ne vous privez de rien. Mais si vous n’êtes pas à l’aise avec les faux plis et le côté froissé, oubliez d’embarquer pantalon en lin, robe en viscose et chemise bouffante qui exige un aspect impeccable. Concentrez-vous sur le coton épais, la gaze de coton, la soie (elle a tendance à se défroisser toute seule), le crêpe de viscose, la pure laine, le denim… Très versatile la chemise en jean qui se porte ouverte, fermée ou ceinturée sur un t-shirt ou une robe.

L’achat wahou

Vous adorez ce vêtement incroyable. Il est tout nouveau, différent et parfait pour la saison. Vous avez hâte de l’exploiter. Si votre garde-robe vous a fourni les associations possibles, votre enthousiasme vous a fait oublier que vous ne pouvez pas glisser le contenu de votre dressing dans votre sac. Déception, sur place, vous constatez que seul votre jean matche avec ce trésor exigeant… et qu’il fait trop chaud pour être en jean. Je ne dis pas qu’il ne faut emporter que des vêtements « couteau Suisse » (un choix simple mais peut-être ennuyeux pour vous). Un mix basiques + pièces fortes semble judicieux. À condition d’avoir vérifié leur polyvalence. Pour les accompagner, pensez à glisser des hauts (ou des bas) aux teintes accommodantes (écru, marine, ciel, gris clair, kaki, rose pâle) qui s’entendent avec des couleurs franches.

L’accessoire overdressed

Vous le savez, rien de tel qu’un sac « lady » ou des babies délicates pour élever un jean baggy, un cargo décontracté ou une combi oversizée. Mais dans un contexte moins urbain, est-ce bien à-propos ? Pas appropriés pour un barbecue sur l’herbe, guindés au marché du dimanche matin, méfiez-vous des trop jolis accessoires dans lesquels vous vous sentez hors sujet.

Le vêtement frustrant

Des années de shopping pour les vacances entreposées dans une caisse qui trépigne. Des années que vous ne l’avez pas examinée. Après des mois d’hibernation, vous êtes tellement heureuse de retrouver vos pièces estivales que vous oubliez de faire le point. Que vous disent vos envies et votre silhouette aujourd’hui ? Serez-vous encore à l’aise dans ce chino qui vous serrait déjà les cuisses il y a 2 ou 3 ans ? Dans ce short jaune qui préfère les jambes hâlées ? Dans ce top à bretelles à porter sans rien dessous ?... Attention aux vêtements frustrants qui risquent de vous entraîner tout droit vers la première boutique locale de fringues cheap ou… hors de prix.