C’est quoi un vêtement trop petit ?

Tant que les boutons ferment et que vous pouvez vous asseoir sans rentrer votre ventre, vous ne vous rendez peut-être pas forcément compte que vos vêtements ne tombent plus si bien et sont devenus moins seyants, surtout avec un tissu élastique. Et puis, l’inconscient peut s’arranger pour vous mettre des œillères : pour lui, vous n’avez pas bougé tant que ça. Pourtant, certains signes devraient vous indiquer que vos tenues vous mettent moins en valeur : les boutons d’un chemisier tiraillent, les coutures d’une veste tournent au niveau des bras, le slim stretch aplatit les fesses, le zip d’un jean descend tout seul, les poches d’un pantalon ressortent, la robe en jersey de coton ou de laine s’accroche sur les rondeurs, les manches serrent dès que vous tendez les bras, des petits bourrelets se forment au niveau de la lingerie…

Autant de petites gênes qui rappellent qu’il serait souhaitable de mettre ces pièces de côté. Je n’ai jamais rencontré personne tirer des émotions positives ou une bonne énergie d’une garde-robe étriquée qui ne lui correspond plus. Au contraire. Voir chaque matin des vêtements qui rappellent un changement de silhouette peut miner le moral. C’est même contre-productif si vous souhaitez perdre du poids. Porter des tenues dans lesquelles vous vous sentez jolie et confortable vous libérera des injonctions. Mais devez-vous pour autant tout éliminer de votre dressing ? Non ! Si vous êtes une habituée des variations de poids, vous grossissez, vous maigrissez et jonglez entre plusieurs tailles selon les moments de l’année. Et vous avez certainement organisé votre penderie en conséquence. Mais si votre poids s’est stabilisé et que vous n’avez pas envie ou ne pouvez pas retrouver votre taille d’avant, gardez les éléments les plus modulables.

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Sur quels vêtements compter ?

Les pièces fluides :

Elles savent rester cosy sans vous signifier votre changement de silhouette par un sentiment d’inconfort. Si elles sont rangées dans la partie « été » de vos placards, adaptez-les à la saison hivernale en les superposant à un pull seconde peau ou à un t-shirt thermique à manches longues.

On en trouve aussi en laine ou en cachemire et soie dans la plupart des marques de dessous. Gardez :

- Les blouses légères à manches longues à porter sur un pantalon ou rentrées à l’intérieur.

- Les robes aériennes esprit folk à structurer avec un cardigan souple ceinturé ou un blazer cintré qui n’a pas besoin d’être fermé mais suffira à dessiner la silhouette.

- Les pantalons amples en coton ou en velours à taille élastiquée (ou avec un cordon), à accompagner d’une surchemise : roulotez le bas au-dessus de la cheville pour alléger la tenue.

Les matières dociles :

Elles seront plus aimables que les tissus raides. Comptez sur les pièces aux coupes évasées qui, au lieu de pointer des rondeurs qui vous gênent peut-être, vont les flouter :

- Le top trapèze qui s’arrête sous les fesses (si vous n’êtes pas à l’aise au niveau du ventre et des hanches).

- La robe coupe "empire" qui s’évase sous la poitrine, avec un tissu souple qui saura retomber sans créer un effet « tente », redouté par certaines femmes.

- Le pull souple qui s’évase discrètement sur les hanches.

- Le pantalon carotte qui enveloppe les cuisses sans les entraver.

- La veste de blazer en laine ou en velours qui vous va encore (à vérifier au niveau des bras et du dos) : aucune importance si vous ne pouvez pas la fermer. Même remarque pour un blouson en jean ou en cuir.
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L’oversize :

Misez sur des ampleurs étudiées en dévoilant toujours un peu de peau, vos chevilles, la naissance de votre cou ou vos poignets pour ne pas risquer de « noyer » votre silhouette :

- Le jean baggy ou mom, éventuellement dans une taille de plus, pour insister sur la dégaine, parce qu’avec l’oversize, c’est bien de cela qu’il s’agit.

- Le T-shirt ample, mais pas trop près du cou, et glissé dans un pantalon ou une jupe.

- La veste ou le blouson loose, à porter avec un bas plus ajusté.

- La veste kimono en coton, velours ou laine.

- La chemise masculine et la surchemise, à condition de ne pas les porter au premier degré, fermées jusqu’en haut avec les poignets boutonnés. Appropriez-vous le volume en remontant les manches.