Avec le temps, il n’y a pas que le corps et le visage qui évoluent. Nos cheveux aussi changent. Leur brillance, leur texture et leur couleur. En ce qui concerne ce dernier point, une question revient souvent lorsque l’on prend de l’âge : laquelle choisir pour ne pas amplifier les effets du temps, un teint terne et un air fatigué ? On a posé la question à Delphine Courteille, coiffeuse studio aux commandes de son salon éponyme à Paris. 

Et la coloration idéale est…  

Si une coupe de cheveux bien travaillée peut être une véritable alliée anti-âge, la coloration, elle, en est une autre. Mais pas n’importe laquelle ! « Passé un certain âge, une coloration inadaptée peut vite marquer les traits et nous faire paraître cinq ans de plus », explique la pro. Mais alors qu’elle est cette couleur idéale dont on rêve toutes ? La réponse est simple : il s’agit bel et bien de notre couleur de cheveux naturelle. Et si avec le temps elle peut évoluer, quand l’heure vient de passer entre les mains de notre coiffeur préféré, il faut choisir la teinte qui s’en rapproche le plus. 

Le plus important selon l’experte ? « Bannir les extrêmes que sont les colorations noir corbeau ou blond peroxydé qui durcissent les traits et nous vieillissent ». La solution que l’on soit blonde, rousse ou brune est de trouver le juste milieu en apportant de la profondeur en racines et de la lumière sur les longueurs. Pour cela, l’experte conseille de repousser au maximum l’heure de passer à la coloration à proprement parler afin de favoriser le balayage. Une technique plus légère qui consiste à décolorer de fines mèches par oxydation dans le but d’obtenir un effet lumineux et naturel sur l’ensemble de la chevelure sans contrastes frappants, ni d’effets racines. Il en existe pour toutes les carnations capillaires. 

Ces reflets qu’ils soient blonds miel, cuivrés ou encore caramel apportent de la lumière à la chevelure. Effet rajeunissant garanti ! De plus, ils permettent d’espacer les visites chez le coloriste puisqu’ils demandent moins d’entretien. D’ailleurs, avec cette technique, pas de démarcation à la repousse. Des conseils valables également pour celles qui affichent des cheveux grisonnants. En effet, le balayage sur cheveux gris (ultra tendance soit dit en passant) détient les mêmes avantages. « Couplé à une coupe dynamique sur cheveux soignés, il réveille les teints fatigués et atténue les cernes », poursuit la pro.

Le balayage oui, mais pas sur cheveux blancs

Mais quid des cheveux blancs alors ? Si certaines choisissent de les accepter, d’autres préfèrent les camoufler. Dans ce cas, le dernier recours reste la coloration. Car, sur un cheveu qui a perdu ses pigments, impossible de miser sur la décoloration que propose le balayage. Dans ce cas précis, le mieux reste de se tourner vers un visagiste qui saura déterminer la coloration (et pourquoi pas la coupe) qui nous siéra le mieux en fonction de notre carnation et de notre morphologie.