À 27 ans, un jeune intervenant a été très remarqué, sur l’antenne de LCI. Certains l’ont reconnu, son nom le trahit : Louis Sarkozy a rejoint à deux occasions, les 26 et 27 août dernier, le plateau du « 22 heures Rochebin ». Présenté comme un essayiste, ses interventions lui ont attiré les louanges de la profession et lui promettent, peut-être, une carrière en France après des années passées aux États-Unis.
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Un « american boy » sur LCI
Sur le plateau de LCI, ses remarques semblent avoir visé juste. Alla Poedie, qui se présente comme consultante pour la chaîne, s’est réjouie de l’échange qu’elle a eu « avec le captivant Louis Sarkozy », autour de la table de Darius Rochebin. Même son de cloche chez TF1 (qui fait partie du même groupe de média que LCI). Le 30 août, sur la matinale de la chaîne, Christophe Beaugrand salue l’intervention de Louis Sarkozy, qu’il estime être un des « tops » de la semaine.
De la guerre en Ukraine à l’identité du futur premier ministre, le fils de Nicolas Sarkozy a abordé l’actualité, fort de sa casquette de spécialiste des États-Unis. Car si son père est une figure majeure de la politique française, le benjamin des frères Sarkozy, lui, a grandi de l’autre côté de l’océan.
En 2007, il rejoint les bancs du lycée français de New-York. Poussé par sa fascination pour l’armée, fruit de son admiration pour ses officiers de sécurité, il enchaîne, à l’âge de 14 ans, avec une école militaire en Philadelphie. Il s’y développe une passion pour les armes à feu qui fut longtemps une de ses marques de fabrique - outre ses joutes verbales par compte Twitter interposé avec Léonard Trierweiler, lui aussi passé par les couloirs de l’Élysée.
Jeune adulte, il s’inscrit en cursus de philosophie histoire de l'art et des religions à l’université de New York. Il garde de toute évidence un attachement à l’histoire politique française, puisqu’il a récemment publié un ouvrage sur Napoléon. Mais le jeune homme reste aussi fidèle à sa terre d’adoption, affirmant en 2019 sa volonté d’être naturalisé américain.
Plongé dans la culture américaine depuis l’adolescence, Louis Sarkozy se pose aujourd’hui en spécialiste de sa politique, décryptant, par exemple, des discours de Ronald Reagan à grand coups de rappels historiques.
Des analyses politiques sur Twitter
Son point de vue particulier ne se limite pas aux États-Unis. Sur son compte X (anciennement Twitter), où il s’est longtemps appelé « Sarko Junior » avant d’opter pour le pseudo plus sobre « Louis Sarkozy », il commente régulièrement la politique internationale. En 2019 déjà, sa mère Cécilia Attias, fière du parcours « atypique » de son fils, lui prédisait sur les ondes de France Inter une future carrière en politique. Elle l’imagine être « l’homme politique de demain ». Il répond « Je n'ai aucune volonté politique [...] mais on en reparle en 2035. »